GÉNÉRALITÉS SUR LES TOITURES
<= Notes sur les pratiques techniques
Couverture: ensemble des matériaux imperméables et de leur supports permettant de mettre le bâtiment hors d’eau, donc de protéger des intempéries: pluie, neige, grêle.
Classement suivant la pent: la pente est un indice du climat local
qualités requises:
critères de choix du matériau de couverture:
matériaux provisoires: donnent des résultats très acceptables pour une durée de vie parfois étonnante
feutres bitumés ou goudronnés en lés: très facile à mettre en œuvre, donc fréquent en construction provisoire, tels qu’abris de jardins
matériaux durables de petits éléments:
ardoises naturelles (schistes ardoisiers) ou artificielles (découpe d’éléments courants comme le zinc, le cuivre ou le fibre-ciment (DTU40.11):
tuiles plates de formes diverses (bouts droits, en écailles…) DTU40.23 et 40.25
tuiles à emboîtement et à glissement:
bardeaux d’asphalte: DTU 40.14
matériaux durables en grands éléments:
métaux en feuilles: zinc, cuivre, aluminium, plomb
plaques ondulées: fibre ciment, aciers inoxydables ou galvanisés, verre armé, polyesters stratifiés
bacs autoportants
Légers, s’accommodant de charpentes simplifiées (e.g. industrielles ou grandes surfaces peu tourmentées) et de pentes faibles, ils sont cependant moins esthétiques. Les métaux en feuilles nécessitent un support continu, alors que les plaques ondulées et les bacs autoportants reposent directement sur les pannes.
matériaux constitués de produits d’étanchéité:
Exemples des différentes toitures:
Tuiles canal |
Tuiles à emboîtement |
Tuiles plates |
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Toiture Ardoises |
Bardeaux d’asphalte |
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Solution:
Ventilation de la sous face (indispensable): elle doit permettre:
A la porosité de la terre cuite (tuile)
A la capillarité entre les ardoises
La solution ancienne est de ventiler largement l’ensemble du comble par la percée d’ouvertures suffisantes dans les pignons (œil de bœuf). La solution actuelle est de prévoir une épaisseur libre de 2cm au minimum entre le dessous des liteaux et tout écran, dans lequel l’air puisse circuler dans les deux directions.
A cette fin on dispose des chatières en quinconce, prés du faîtage et dans les premiers rangs de l’égout; on obtient ainsi une ventilation naturelle par convection.
On peut aussi réaliser les ouvertures basses dans le voligeage jointif des avants toits sous la forme de fente grillagées :
S étant la projection horizontale du versant couvert on doit avoir un taux d’ouvertures:
technique du toit froid: couverture dont la sous-face est soigneusement ventilée, donc à température très proche de la température extérieure.
e.g. En effet dans les zones de montagnes on redoute qu’au contact d’un toit chaud la neige ne fonde et que l’eau s’écoulant lentement gèle dans la zone plus froide en bas de pente sur l’avant toit, provoquant la formation de blocs de glace favorisant la pénétration d’eau entre les premiers rangs des éléments de couverture.
Ecrans complémentaires:
complément d’isolation thermique : panneaux rigides de mousses ou de laines minérales d’épaisseur constante, disposés sur le dernier plancher ou entre les chevrons.
Résistance au passage de la vapeur d’eau : deux procédés :
Complément d’étanchéité à la neige poudreuse et à la poussière: ceci afin d’obtenir une étanchéité absolue impossible à obtenir sinon. Deux procédés là aussi :
Ecran continu (recouvrement) raccordé convenablement au dispositif d’évacuation des eaux de pluies (pour couvertures de petits éléments)
Boudins préfabriqués de mousse imprégnée interposée entre deux plaques aux recouvrements (e.g. plaques fibres-ciment)
Tenue Au vent (dépressions): on doit assurer un ancrage correct de